Caravaca de la Cruz défile et galope du 1 au 5 mai pour célébrer l'une des fêtes les plus spectaculaires du calendrier, celles de la Santísima y Vera Cruz. Sa Déclaration d'Intérêt Touristique est justifiée. Ce sont cinq jours de distraction ininterrompue pendant lesquels la localité déborde de vitalité, de visiteurs et d'envie de bien s'amuser. Les luttes entre des Maures et des Chrétiens, les escarmouches frontalières avec le Royaume nasride de Grenade et la geste d'un groupe de chevaliers templiers sont le scénario de ces festivités.
Vous n'oublierez pas...
L'une des choses les plus spéciales est se réveiller le 2 mai à sept heures du matin avec les carillons des cloches et le grand son des fusées et entendre à la rue les grelots des chevaux au galop. Ce jour, où que l'on regarde, vous verrez tout en rouge et en blanc.
Quelque chose d'unique dans ces fêtes est la quantité d'ambiances différentes qu'il y a suivant l'événement et l'heure de la journée. La ville ne semble pas la même le matin que le soir, mais c'est vrai que la spectacularité autant que l'hospitalité des habitants de Caravaca sont assurées à tout moment.
La coexistence entre les « peñas caballistas » (associations culturelles qui présentent les chevaux) et ses « charangas » (musiciens avec des instruments de vent et percussion qui animent les fêtes) et les « kábilas » maures (groupes de fête) et les groupes chrétiens qui prennent les rues avec l'intention de faire la guerre, de dégainer l'épée et la rapière et de gagner des positions autour de leurs rois et ses sultans.
Le goût des « migas ruleras» (petits morceaux de pain dur avec de l'huile d'olive accompagnées du chorizo, du lard et du jambon cru cuisinés à la poêle), de la « tartera » (rôti de d'agneau avec des pommes de terre) ou de desserts comme le « alfajor » (pâte faite avec noisette, amande, chapelure et miel couverte avec deux pains azymes) ou les célèbres « yemas », délicatesses élaborées à base de jaune d'½uf et sucre, recouvertes de caramel ou chocolat. Pour finir avec une bonne digestion, c'est une tradition goûter les boissons élaborées à la maison, telles que la mistelle ou le liqueur de café.