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Fêtes Caravaca de la Cruz

Du 1er au 5 mai

 

Caravaca de la Cruz défile et galope du 1 au 5 mai pour célébrer l'une des fêtes les plus spectaculaires du calendrier, celles de la Santísima y Vera Cruz. Sa Déclaration d'Intérêt Touristique est justifiée. Ce sont cinq jours de distraction ininterrompue pendant lesquels la localité déborde de vitalité, de visiteurs et d'envie de bien s'amuser. Les luttes entre des Maures et des Chrétiens, les escarmouches frontalières avec le Royaume nasride de Grenade et la geste d'un groupe de chevaliers templiers sont le scénario de ces festivités.

FIESTAS DE CARAVACA DE LA CRUZ

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LES CHEVAUX DU VIN

Les fêtes commencent le 30 avril avec la Soirée des Migas (petits morceaux de pain dur avec de l'huile d'olive accompagnées de saucisson et de lard cuisinés à la poêle). Les rues grouillent des « charangas » (musiciens avec des instruments de vent et de percussion qui animent les fêtes), des « batucadas » (groupe qui fait des danses avec des instruments de percussion) et de coloris des « peñas migueras » (associations culturelles qui font des « migas »), qui se réunissent à la Place de l'Hoyo pour choisir les meilleures « migas ». Le 1 mai se célèbrent des actes si populaires comme l'Offrande de fleurs, le Concours de chevaux à poil et l'Exposition de manteaux, de véritables ½uvres d'art tissés en soie et avec des fils en argent et en or, lesquels sont mis aux chevaux le jour suivant.

Le matin du 2 mai on célèbre les Chevaux du Vin, le grand jour des fêtes. Les seules conditions pour ne pas détonner sont se mettre un foulard rouge au cou, porter une chemise blanche et vous préparer psychologiquement pour assister à l'une des fêtes les plus assourdissantes de l'Espagne.

Centaines de milliers de personnes se réunissent pour vivre en direct la mythique course. Tout se passe en un clin d'½il. Quatre garçons d'écurie courent à côté de chaque cheval en une intense galopade qui termine au terrain découvert du Château et dans lequel se remémore un fait incroyable qui est arrivé il y a 700 ans. La légende raconte qu'à cette époque les musulmans avaient assiégé le château de la ville sainte. Alors, un groupe de templiers est arrivé à rompre le cercle, à introduire avec ses chevaux des sacoches de selles pleines de vin et à sauver le peuple de mourir à cause de l'eau empoisonnée avec laquelle les ennemis avaient pollué les réservoirs d'eau.

MAURES ET CHRÉTIENS

Les fêtes des Maures et des Chrétiens de Caravaca sont la remémoration des luttes et des incursions qu'a souffert ce territoire pendant le bas Moyen-Âge. Contrairement aux autres localités, en plus des classiques défilés de « kábilas » (groupes de fêtes) et de groupes de chrétiens, le spectacle comprendre des représentations historiques comme des simulacres de batailles et de captures de drapeau.

Ne manquez pas la procession du 3 mai qui traverse les rues de la vieille ville, et qui va de l'église du Salvador au Templete. C'est l'un des moments les plus beaux de ces fêtes, avec le Discours entre le roi maure et le roi chrétien et aussi le Bain de la Croix au Templete, un événement populaire qui se vit avec beaucoup de dévotion.

Le 4 mai a lieu le Grand Défilé, dans lequel les maures et les chrétiens portent ses plus beaux atours et font que le public se met debout sur les tribunes au rythme des marches maures et chrétiennes. Le 5 mai, la Procession de Montée de la Relique Sacrée à la basilique sanctuaire est le meilleur couronnement possible pour les fêtes.


Vous n'oublierez pas...

L'une des choses les plus spéciales est se réveiller le 2 mai à sept heures du matin avec les carillons des cloches et le grand son des fusées et entendre à la rue les grelots des chevaux au galop. Ce jour, où que l'on regarde, vous verrez tout en rouge et en blanc.

Quelque chose d'unique dans ces fêtes est la quantité d'ambiances différentes qu'il y a suivant l'événement et l'heure de la journée. La ville ne semble pas la même le matin que le soir, mais c'est vrai que la spectacularité autant que l'hospitalité des habitants de Caravaca sont assurées à tout moment.

La coexistence entre les « peñas caballistas » (associations culturelles qui présentent les chevaux) et ses « charangas » (musiciens avec des instruments de vent et percussion qui animent les fêtes) et les « kábilas » maures (groupes de fête) et les groupes chrétiens qui prennent les rues avec l'intention de faire la guerre, de dégainer l'épée et la rapière et de gagner des positions autour de leurs rois et ses sultans.

Le goût des « migas ruleras» (petits morceaux de pain dur avec de l'huile d'olive accompagnées du chorizo, du lard et du jambon cru cuisinés à la poêle), de la « tartera » (rôti de d'agneau avec des pommes de terre) ou de desserts comme le « alfajor » (pâte faite avec noisette, amande, chapelure et miel couverte avec deux pains azymes) ou les célèbres « yemas », délicatesses élaborées à base de jaune d'½uf et sucre, recouvertes de caramel ou chocolat. Pour finir avec une bonne digestion, c'est une tradition goûter les boissons élaborées à la maison, telles que la mistelle ou le liqueur de café.

 
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