HISTOIRE
Il existe des vestiges prouvant que Santomera fut habitée dès l'époque argarique, et que, depuis, ces terrains furent peuplés par les carthaginois, les romains, les barbares et les arabes, tout en faisant partie du comté d'Orihuela et plus tard du royaume de Tudmir.Mais les premiers documents historiques faisant référence à cette ville parurent après la Reconquista, puisqu'elle est mentionnée dans les chroniques d'Alphonse X le Sage. Le roi Jaime I trouva des terres presque abandonnées et il dut les repeupler par des catalans, des aragonais ce qui provoqua des affrontements avec le royaume de Castille, parce que les limites entre les deux royaumes n'étaient pas encore bien définies. Le dessèchement, lors du XVIIIe siècle de plus de 10.000 tahúllas (unité de mesure de superficie équivalente à 1.118 m2), fut d'une importance remarquable quant au décollage économique de la ville de Santomera. Beaucoup de propriétaires terriens et plusieurs Ordres de Religieux acquirent une grande partie des terres desséchées et ils restèrent, d'une certaines manière, liés aux contrées où ils possaidaient lesdites propriétés, tout en exerçant leur puissante influence. C'est à cette époque-là que resurgit l'industrie minière avec force. Les deux faits favorisèrent l'augmentation de la population à un rythme considérable.
En 1836 Santomera devient une "villa" constitutionnelle ayant son propre Conseil Municipal. La présence des pères de l'église de l'Ordre des Dominicains a incorporé la dévotion de la Virgen del Rosario (Vierge du Chapelet) et c'est à elle qu'a été consacrée la paroisse construite vers la fin de ce même siècle. Actuellement, ses habitants s'occupent principalement du secteur services, après l'agriculture et l'élevage.